Ces ressources, combinées à de plus petits gisements de basalte, de marbre et d’or alluvial, positionnent le Cameroun comme un pôle potentiel pour les matériaux de construction et le soutien minier.
Le gouvernement vise à transformer le pays en une économie émergente en donnant la priorité aux routes, aux ponts et au développement urbain. Des projets comme l’autoroute Douala-Yaoundé, le port en eau profonde de Kribi et l’expansion des logements dans les villes à croissance rapide nécessitent de grandes quantités de pierres concassées pour le béton, l’asphalte et les couches de fondation.
Dans le secteur de la construction au Cameroun, la pierre concassée est indispensable. Elle sert de matériau de base pour les routes, assurant la stabilité et le drainage, et d’agrégat dans le béton des bâtiments et des ponts. Les petites carrières situées près de ces villes produisent de la pierre concassée, souvent manuellement ou avec des machines de base, tandis que les grandes usines industrielles s’occupent des grands projets.
Au-delà de la construction, le concassage de pierre joue un rôle essentiel dans le secteur minier industriel naissant du Cameroun. Des opérations comme le traitement de la bauxite à Edéa nécessitent du granit concassé et d’autres roches comme agrégats pour les infrastructures des complexes miniers : routes, plates-formes et zones de stockage.
Le concassage industriel de pierres au Cameroun suit un flux de travail systématique pour transformer la roche brute en agrégats utilisables. Le processus se déroule en trois étapes clés :
Cette séquence garantit l'efficacité, minimise les déchets et optimise la production pour une utilisation en aval.
L'industrie camerounaise du concassage de pierres utilise un mélange de techniques, dictées par l'équipement disponible et l'échelle opérationnelle :
L'industrie couvre un spectre d'échelles. Les grandes usines industrielles, souvent situées à proximité des grandes carrières des régions du littoral ou du centre, traitent des centaines de tonnes par jour, à l'aide de lignes de concassage et de systèmes de criblage automatisés. En revanche, les zones rurales comme Makabaye dans le nord présentent des installations semi-mécanisées ou manuelles : pensez aux concasseurs à moteur diesel ou aux femmes qui manient des marteaux pour casser les pierres. Cette dualité reflète la réalité économique du Cameroun : un mélange d’ambition moderne et de résilience traditionnelle.
Les concasseurs à mâchoires dominent le concassage primaire au Cameroun, appréciés pour leur durabilité dans des conditions difficiles. Ils manipulent le granit et le calcaire avec facilité, réduisant les rochers en fragments grossiers. Des modèles comme le concasseur à pierre diesel Makiga (7-30 tonnes/heure), populaire dans les zones rurales où l'électricité est peu fiable, illustrent l'adaptation locale. Dans les installations industrielles près de Douala, des concasseurs à mâchoires plus gros et alimentés par l'électricité traitent des volumes plus importants, répondant aux besoins de la construction.
Les concasseurs à cône occupent une place centrale dans le concassage secondaire, en particulier dans les opérations de grande envergure. Leur capacité à produire des agrégats fins et homogènes les rend indispensables pour les projets nécessitant de la précision, comme les structures en béton du port de Kribi. Situées à proximité des carrières urbaines, ces machines proviennent souvent d'importations chinoises ou européennes, bien que les problèmes de maintenance persistent en raison des pénuries de pièces de rechange.
Les concasseurs mobiles sont une tendance émergente, offrant une flexibilité pour les sites éloignés ou temporaires. Les unités telles que celles expédiées par les fabricants (par exemple, les usines de 150 t/h) peuvent être déplacées vers des carrières ou des zones de construction, réduisant ainsi les coûts de transport. Cependant, leur coût initial élevé et leur dépendance au diesel limitent leur adoption généralisée, les confinant aux plus gros acteurs ou à des projets spécifiques.
Le mix technologique reflète l'état de transition du Cameroun : des équipements vieillissants coexistent avec des importations modernes, limitées par des lacunes en matière d'infrastructures telles que l'alimentation électrique irrégulière (seulement 14 % d'électrification rurale) et le mauvais état des routes.
Une usine de concassage de 150 tonnes par heure (TPH) a été expédiée au Cameroun pour répondre à la demande croissante de pierre concassée. Cette usine est conçue pour traiter de gros volumes de granit et de calcaire, fournissant les agrégats nécessaires aux projets d'infrastructure dans les centres urbains comme Douala et Yaoundé. La grande capacité de l’usine lui permet de répondre aux exigences des secteurs de la construction et de l’exploitation minière, en soutenant le développement continu de projets d’infrastructures clés.
Un autre exemple est la mise en place d’une usine de concassage de 60 TPH spécialement conçue pour le concassage de pierres dures au Cameroun. L’équipement utilisé dans cette installation est optimisé pour le concassage de roches plus dures, telles que le granit et le basalte, que l’on trouve couramment dans le pays. La capacité de l’usine est idéale pour les opérations à petite échelle, garantissant que les projets de construction locaux ont accès à de la pierre concassée abordable et fiable.
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